Éloïse est née en 1993 et a grandi dans un environnement rural à Saint-Côme Linière, un petit village de la Beauce. Son intérêt pour l’art a germé très tôt dans sa jeunesse et elle l’a cultivé jusqu’à l’obtention d’un Baccalauréat ès beaux-arts (majeure en peinture et dessin) à l’Université Concordia de Montréal.

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            Éloïse, artiste visuelle se livrant au réalisme, fait maintenant fleurir son art avec la peinture à l’huile. La conceptualisation de ses œuvres est issue de photographies, de moments figés avec l’aide de son appareil photo. Elle évoque la réalité des scènes et de l’atmosphère dans laquelle le sujet a été capturé.

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Elle peint ce qu’elle observe attentivement dans ses photos et examine particulièrement la composition et les espaces qui entourent le sujet, c’est-à-dire les espaces négatifs.

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            La vie de paysan l’inspire grandement, elle lui remémore son enfance à la campagne. Cela nourrit et forme le style de son art, la vie brute et naturelle, la terre et le sol. Tous ces éléments forgent sa palette de couleurs terreuses. « Mes couleurs me ramènent à une butte de terre au printemps ; des bruns, des beiges, des ocres, des pigments salis par la terre. » La matière brute qui réfère aux temps anciens est une inspiration indispensable pour elle.

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            Éloïse se relie à des artistes tels que Andrew Wyeth et Jean-François Millet, de grandes inspirations dans le mouvement artistique du naturalisme.